Une vive polémique agite la Fédération française de rugby (FFR) suite à la tragique mort d'un adolescent à Futuna. En mai dernier, Medhi Narjissi, un jeune rugbyman de 13 ans, a perdu la vie, suscitant une vague d'émotion et d'indignation. Moins de trois mois auparavant, un autre drame avait frappé la communauté rugbystique locale : Maagi Jessop, également âgé de 13 ans, s'est noyé lors d'une promenade qui précédait un entraînement de rugby.

Cette succession d'événements a conduit, mardi dernier, à la démission de seize membres du comité directeur de la FFR, qui ont accusé le président Florian Grill d'avoir caché des informations pertinentes liées à ces tragédies. Les démissionnaires expriment leur frustration face à la gestion de la Fédération, qui, selon eux, a manqué de transparence sur des incidents tragiques touchant des jeunes athlètes.

Cette affaire soulève également des questions sur la sécurité lors des activités sportives pour les jeunes. Des appels à une réévaluation des protocoles de sécurité et à la mise en place de mesures de prévention ont émergé de la part de différents acteurs du rugby. Les parents et les coachs insistent sur la nécessité d'encadrer les jeunes athlètes pour éviter de telles tragédies à l'avenir.

Il est impératif que la FFR prenne des mesures significatives pour améliorer la sécurité sur les terrains de rugby et dans les activités connexes. Ce drame met en lumière la responsabilité des fédérations sportives envers leurs jeunes licenciés et l'importance de promouvoir un environnement sûr. L’émotion reste vive au sein des clubs et des familles, tandis que la FFR doit maintenant faire face à la pression croissante pour agir.