Dans une révélation explosive, le Washington Post a rapporté le 1er avril que Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale et figure de proue de l'administration Trump, aurait utilisé son compte Gmail personnel pour des échanges officiels. Cette annonce survient juste après que des vulnérabilités de sécurité aient été mises en lumière, notamment lorsqu'un groupe proche de Donald Trump a discuté de stratégies militaires au Yémen sur l'application de messagerie Signal en présence d'un journaliste.

Gmail, bien connu, reste moins sécurisé que des plateformes de communication chiffrées comme Signal. Selon les informations, Waltz a partagé des détails relativement banals via son compte personnel, tels que son agenda et d'autres documents professionnels. Cependant, un de ses collaborateurs aurait échangé des informations hautement sensibles concernant des opérations militaires et des systèmes d'armement avec des collègues d'autres agences gouvernementales.

Les sources du Washington Post incluent des entretiens avec trois fonctionnaires, ainsi que l'examen de courriels émanant du bureau de Waltz. Lorsqu'interrogé par le quotidien, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), Brian Hughes, a nié avoir connaissance de l'utilisation de Gmail par Waltz de la manière décrite dans l'article. La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a également soutenu que cet incident était clos, affirmant que le président gardait confiance en son conseiller.

Ce scandale rappelle les accusations passées portées contre Hillary Clinton, qui avait été critiquée pour avoir utilisé sa propre messagerie électronique alors qu'elle était secrétaire d'État entre 2009 et 2013. Bien que Clinton n'ait jamais été poursuivie, la controverse avait eu un impact significatif sur sa campagne présidentielle. Ce nouveau développement soulève de nouvelles questions sur la sécurité des communications des responsables gouvernementaux et pourrait potentiellement avoir des répercussions politiques importantes.

Les experts en cybersécurité mettent en garde contre les dangers d'utiliser des comptes personnels pour des affaires sensibles, insistant sur la nécessité d'une meilleure protection des données dans un monde où les cyberattaques sont de plus en plus fréquentes.