Dans une récente intervention, Stéphane Guillon, humoriste et chroniqueur reconnu, a porté un jugement sans appel sur Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France Insoumise. « Jean-Luc Mélenchon est devenu fou », a-t-il lâché au cours de l'émission Figaro La Nuit, diffusée mercredi dernier. Guillon n’a pas hésité à qualifier le tribun d’« incontrôlable », s'interrogeant sur les causes de ce changement de comportement.

Il a suggéré plusieurs pistes explicatives : « Est-ce l’usure du pouvoir ? Est-ce le fait d’être constamment dans l’opposition sans avoir jamais l’occasion de gouverner ? Est-ce une forme d’aigreur ? » Selon lui, Mélenchon a franchi un cap décisif, devenant « irresponsable » et « violent dans ses diatribes ». Guillon a exprimé une certaine nostalgie, regrettant qu’un homme auparavant prometteur et intelligent soit désormais perçu comme quelque chose de bien différent.

L'humoriste n'a pas épargné non plus Marine Le Pen, l’accusant de vouloir « diaboliser » sa propre image. Avec une pointe d'ironie, il a affirmé : « Je n’ai pas besoin de diaboliser Marine Le Pen, elle le fait très bien elle-même », pointant du doigt les difficultés récurrentes du Rassemblement National à maintenir une image respectable. Il a mentionné les scandales entourant les candidats du RN lors des dernières élections législatives, soulignant ainsi leur incapacité à échapper à leur passé.

Cette sortie de Stéphane Guillon ne fait qu’alimenter le débat sur l’état actuel de la politique française et sur la façon dont certains leaders utilisent leur plate-forme pour gagner en visibilité, parfois au détriment de la cohérence et de la responsabilité.