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La branche armée du Hamas a récemment revendiqué des tirs de roquettes sur Tel-Aviv, en réponse aux "massacres de civils" survenus à Gaza, où les bombardements israéliens se poursuivent. Pendant ce temps, l'armée de l'air israélienne a intercepté un projectile visant son territoire, tandis que d'autres ont atterri dans des zones non peuplées.

Le 20 mars, la situation est devenue encore plus inquiétante avec une escalade significative des tensions. Selon les autorités, plus de 504 personnes, dont un nombre alarmant de plus de 190 mineurs, ont perdu la vie depuis le début des bombardements intensifs israéliens réactivés en fin de semaine dernière. Philippe Lazzarini, directeur de l'UNRWA, a qualifié cette situation de "déchirement sans fin des épreuves les plus inhumaines" pour la population de Gaza, exacerbant la crise humanitaire qui fait rage dans la région.

Face à cette escalade, l'armée israélienne a interdit toute circulation sur la route Salaheddine, l'axe principal traversant la bande de Gaza, dans le cadre de ses opérations militaires. Cette route est stratégique, reliant le nord et le sud du territoire, et son interdiction vise à freiner les mouvements militants : "Pour votre sécurité, les déplacements entre le nord et le sud de la bande de Gaza sont strictement interdits", a déclaré un porte-parole de l'armée.

Israël a intensifié ses frappes avec des déclarations publiques notifiant un "dernier avertissement" aux habitants de Gaza. Récemment, au moins 10 civils sont morts dans des frappes visant des habitations à Khan Younès, ce qui a provoqué une onde de choc au sein de la communauté internationale. Les craintes d'une guerre ouverte se renforcent, alors que le ministre de la Défense israélien a averti que sans la libération des otages, des mesures d'une ampleur inédite pourraient être prises.

Les tensions continuent de monter alors que les deux camps semblaient ouverts au dialogue, malgré des exigences divergentes. Dans ce climat d'incertitude, l'espoir d'une trêve durable semble plus que jamais fragile, tandis que les objectifs militaires des armées respectives prennent le pas sur la recherche d'une paix durable.