Divertissement

"The Substance" : une plongée gore dans la SF

2024-11-14

Auteur: Jean

Dès sa première journée à l'affiche en France, "The Substance" de Coralie Fargeat a conquis le public avec plus de 30 600 entrées. Ce film audacieux et provocateur ne laisse personne indifférent : à la fois excessif, radical et imprégné d'humour, il réactualise brillamment le mythe de la jeunesse éternelle.

Récompensé par le prix du scénario au festival de Cannes et le grand prix du jury au Festival "Mauvais Tours", le second long métrage de la réalisatrice française dépeint un Hollywood quasi dystopique où une ex-star s’auto-inflige une dose d’un mystérieux élixir de jouvence via des injections intraveineuses. Mais cette quête de l'immortalité a un prix terrible, et Fargeat ne manque pas de nous plonger dans un "body-horror" où l'horreur se manifeste littéralement à travers les corps. Les scènes dans la salle de bain deviennent des moments de terreur poignants, captivant le public par un mélange d'effroi et de délectation.

En plus de sa critique acerbe de la culture de la célébrité et de l'obsession pour l'apparence, "The Substance" soulève des questions sur le sens du vieillissement et la valeur de la vie elle-même. Les performances des acteurs, notamment celle de la protagoniste, sont saluées comme étant puissantes et bouleversantes.

Le film est également ponctué par une bande sonore captivante. Le générique de début met en avant "Goca dünya" du groupe Altin Gün, tandis que le générique de fin conclut l'expérience avec "Pingpxng" de Yin Yin, ajoutant une couche supplémentaire d'impact émotionnel.

"The Substance" s'impose comme une œuvre incontournable de l'année, mêlant frissons et réflexions. Pour les amateurs de cinéma de genre qui cherchent une nouvelle façon d'explorer les thèmes de l'identité et de la mortalité, ce film est à ne pas manquer. Les critiques soulignent que cette production pourrait bien redéfinir le paysage du cinéma d'horreur contemporain.