Les États-Unis - À moins d'un mois des élections présidentielles américaines, la candidate démocrate Kamala Harris a exprimé sa colère concernant les relations entre son futur adversaire, l'ancien président Donald Trump, et le président russe Vladimir Poutine. Dans l’émission The Late Show avec Stephen Colbert, diffusée le mardi 8 octobre, Harris a mis en lumière des révélations choquantes du journaliste américain Bob Woodward dans son nouveau livre intitulé "War".

Ce livre révèle que Trump aurait secrètement envoyé des tests de dépistage du Covid-19 à Poutine pendant son mandat à la Maison Blanche, alors que les États-Unis étaient en crise et manquaient de matériel sanitaire. Harris a exhorté le public à se rappeler des souffrances causées par cette gestion pendant la pandémie, en affirmant : « Des Américains mouraient. »

Joe Biden, lors d’un événement en Pennsylvanie, a également dénoncé la "gestion honteuse" de la Covid-19 par Trump. Il a rappelé qu'un million de personnes avaient perdu la vie, tout en soulignant l'absurdité d'envoyer des tests à Poutine alors que ses concitoyens en souffraient.

Harris a noté qu'elle n'avait pas encore lu le livre de Woodward, mais a tout de même exprimé des préoccupations sur la proximité de Trump avec Poutine et le fait qu'il admire les dictateurs. Elle a déclaré : « Trump admire ouvertement les dictateurs et les autoritaires. Cela pose question : où sont ses véritables alliés ? »

La relation entre Trump et Poutine est d'autant plus inquiétante qu'elle se poursuit en pleine guerre en Ukraine. Harris a affirmé : « Nous devons nous tenir aux côtés de nos alliés. Nous devons soutenir l'Ukraine, qui résiste à l'agression russe. »

Un conseiller anonyme a même révélé que Trump aurait contacté Poutine à plusieurs reprises depuis la fin de son mandat, avant de sous-entendre que cette liaison était incompatible avec les actions récentes de la Russie contre l'Ukraine.

Du côté de Trump, son équipe a catégoriquement rejeté les révélations de Woodward, qualifiant ses affirmations de "fabrications". Steven Cheung, un porte-parole de Trump, a qualifié le livre de "papier toilette" et a souligné que Woodward était un "homme déséquilibré".

Cette controverse pourrait bien devenir un point focal des élections, camouflant une réalité alarmante sous-jacente : le rapport complexe et trouble entre un ancien président américain et un dictateur étranger, alors que la tragédie humaine se poursuit en Ukraine.