Ukraine : Moscou recrute des mercenaires houthis au Yémen, une stratégie alarmante révélée!
2024-11-30
Auteur: Emma
Des mercenaires du mouvement rebelle houthi, soutenu par l’Iran au Yémen, auraient été enrôlés par la Russie pour combattre sur le front ukrainien. Si cette information reste non confirmée, elle suscite de vives inquiétudes parmi les experts. Rouslan Souleïmanov, un orientaliste russe, souligne que de nombreux Yéménites se sont montrés désireux de rejoindre l'effort de guerre de Moscou en raison de la crise économique qui frappe leur pays. "Avec un chômage explosif, certains sont prêts à tout, même à faire la guerre," a-t-il déclaré.
Selon le Financial Times, environ deux cents Houthis auraient été recrutés depuis juillet, formés à Nijni Novgorod avant d'être envoyés sur le front ukrainien. Beaucoup auraient perdu la vie dans ces combats. Un témoignage poignant d'un mercenaire révèle les horreurs de cette guerre : "Nous sommes sous les bombardements, nous n’avons pas une seule minute de répit.” On rapporte également que ces hommes sont utilisés pour construire des tranchées dans des zones dangereuses, ce qui met en lumière les pertes humaines considérables essuyées par les forces russes.
Moscou, face à des pertes militaires catastrophiques qui atteindraient des milliers de soldats par jour, élargit sa stratégie de recrutement à l’international pour éviter une nouvelle mobilisation en Russie.
Les Houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen, se rapprochent stratégiquement de Moscou depuis plusieurs années, renforçant ainsi la coopération militaire. La Russie, après avoir maintenu une position neutre durant le conflit yéménite, semble privilégier depuis 2022 ses relations avec le mouvement houthi, notamment en vente d’armes. Récemment, des délégations houthies ont été reçues à Moscou pour discuter de cette coopération.
De plus, les fouilles menées par l'ONU indiquent que la Russie pourrait fournir des armes sophistiquées aux Houthis, telles que missiles antichars et fusils d'assaut, pour renforcer leur capacité militaire. Cela ne fait qu'inquiéter davantage les agences de renseignement occidentales, surtout dans le contexte d'une intensification des conflits au Proche-Orient.
Dans cette danse géopolitique, un personnage controversé, Viktor Bout, ancien marchand d’armes, serait impliqué dans la facilitation des négociations entre Moscou et les Houthis. Les services de renseignement scrutent minutieusement cette alliance, surtout depuis que les Houthis ont mené des attaques contre des navires occidentaux dans le Golfe d'Aden, utilisant des renseignements potentiellement fournis par des satellites russes.
Les promesses d'une rémunération élevée pour les Houthis recrutés – incluant des salaires mensuels de 2000 dollars et un passeport russe – semblent, selon certains témoignages, n'être que des illusions. Beaucoup de ces mercenaires se retrouvent engagés au front contre leur gré, exposés à des combats infernaux – une situation qui soulève de sérieuses questions sur les conditions de recrutement et la moralité de telles pratiques. "On m’a forcé à signer un contrat avec un pistolet sur la tempe", témoigne un Yéménite dépassé par les événements.
Cette situation tragique fait écho à des réalités alarmantes pour les Yéménites et pour l'ensemble du paysage géopolitique mondial. Les conséquences de ce brassage de forces militaires pourraient bien avoir des répercussions à long terme sur la stabilité de la région, transformant le Yémen en un champ de bataille involontaire pour d'autres conflits.