Cela a pris 18 mois, mais « ça fonctionne ». Romain Barbet, directeur adjoint de l’Institut de recherche en hématologie et transplantation (IRHT) de Mulhouse, exprime sa fierté face au succès du projet DiaBioLiq qu'il supervise. Ce laboratoire a mis au point une méthode inédite permettant de détecter les cancers du cerveau grâce à une analyse de l’ADN présent dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) des patients.

L’innovation réside dans le fait que la méthode utilisée ressemble beaucoup à un test PCR classique, ce qui en facilite considérablement l'utilisation et la mise en œuvre. L'objectif principal est d'accélérer les diagnostics, donc de favoriser une prise en charge rapide et efficace des patients, ce qui est crucial dans la lutte contre ces pathologies souvent mortelles.

Romain Barbet souligne qu'il existe un véritable besoin médical non comblé dans ce domaine. Actuellement, le processus de dépistage est long et complexe, laissant de nombreux patients en attente d'un diagnostic précis et de traitements potentiellement salvateurs. Selon les experts, cette innovation pourrait transformer le paysage du diagnostic des cancers cérébraux, offrant ainsi un espoir aux milliers de patients touchés chaque année.

Cette avancée pourrait également avoir un impact majeur sur la recherche future, en ouvrant la voie à des études plus approfondies sur le développement de traitements ciblés adaptés à chaque type de cancer.

En conclusion, alors que les méthodes de dépistage traditionnelles peinent à répondre rapidement aux besoins pressants des patients, le projet DiaBioLiq représente un tournant significatif et prometteur dans la détection précoce des cancers du cerveau, soulignant l'importance de l'innovation dans le secteur médical.