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Urgent : Guerre au Proche-Orient - Trois hôpitaux libanais paralysés après des bombardements israéliens

2024-10-04

Des alertes aériennes ont retenti dans plusieurs régions du nord d'Israël, confirmant la montée des tensions dans la région. L'armée israélienne s'est déployée activement, tandis que le Hezbollah a annoncé avoir tiré plusieurs roquettes en direction de la base militaire de Nafah, dans le plateau du Golan, bien qu'aucun bilan des conséquences ne soit encore disponible.

La nuit dernière, un raid aérien à Tulkarem, en Cisjordanie, a éliminé sept membres du Hamas et du Jihad islamique qui s'apprêtaient à lancer un attentat. Parmi les victimes se trouve Ghaith Radwan, un commandant de premier plan du Jihad islamique. Le ministère palestinien de la santé rapportant un bilan tragique de dix-huit morts dans cette opération.

Le Hezbollah a également intensifié ses opérations en bombardant des positions militaires israéliennes. Des déclarations ont été faites concernant l'attaque par artillerie de membres des forces israéliennes ayant franchi la « ligne bleue » qui sépare Israël et le Liban, près de Yaroun. À Maroun Al-Ras, au nord-ouest de Yaroun, des cibles militaires israéliennes ont également été visées.

En parallèle, le mouvement chiite a revendiqué la destruction d'un tunnel d'une longueur de 3,5 km, lequel aurait été utilisé pour le transport et le stockage d'armes entre le Liban et la Syrie. Des frappes ont également ciblé un poste frontalier entre les deux pays, présumé abriter des armes du Hezbollah.

Une perte significative a été enregistrée avec la mort de Mohammad Rachid Skafi, un haut responsable des communications du Hezbollah, lors d'un raid israélien à Beyrouth. Par ailleurs, l'armée israélienne a confirmé la perte de deux de ses soldats et a signalé un blessé grave parmi ses rangs, tous membres de la brigade Golani récemment envoyée en soutien à la frontière libanaise.

À Gaza, les conditions de vie se sont détériorées dramatiquement. Isabelle Defourny, présidente de Médecins Sans Frontières France, a appelé à une aide humanitaire urgente, alertant que plus de deux millions de personnes se retrouvaient sans toit et sous des couvertures de fortune alors que les températures commencent à chuter. Selon elle, l'aide actuelle est bien en deçà des besoins cruciaux.

Dans un contexte diplomatique tendu, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi, a plaidé pour un cessez-le-feu, à condition que soient respectés les droits des Libanais et des Palestiniens. L'annonce survient alors que le Hezbollah continue de revendiquer son soutien à la lutte contre Israël, considérant cela comme une réponse légitime.

Face à cette situation désespérée, Médecins Sans Frontières a rapporté avoir réalisé plus de 1 700 consultations médicales pour les déplacés, principalement en raison de maladies chroniques ignorant l'accès aux traitements. La Croix-Rouge a également souligné la nécessité pour toutes les parties de respecter le droit humanitaire international.

Un envoi important d'aide médicale est arrivé à Beyrouth, avec trente tonnes de matériel chirurgical fournies par l'OMS, la première aide humanitaire de l'ONU depuis le début des bombardements israéliens intensifiés le 23 septembre. Cette aide est considérée comme cruciale pour soutenir les hôpitaux libanais surchargés de blessés.

Récemment, le programme iranien de missiles a également fait la une des nouvelles, mettant en lumière les capacités balistiques de l'Iran. Des informations suggèrent que l'Iran dispose actuellement de missiles balistiques hypersoniques, rendant la situation encore plus complexe sur le plan militaire dans la région.

Avec la poursuite des hostilités, les attentes d'une escalade de la violence demeurent élevées, et les civils continuent d'être pris au piège de ce conflit dévastateur.