« Va te faire foutre » : La Première Dame du Brésil ne mâche pas ses mots envers Elon Musk
2024-11-17
Auteur: Sophie
Rosangela « Janja » da Silva, la Première Dame du Brésil, a choqué l'auditoire samedi en lançant une insulte à l'encontre d'Elon Musk, à seulement deux jours du G20 qui se tiendra à Rio de Janeiro. Lors d'un événement improvisé consacré à la désinformation dans le cadre du G20 Social, un forum rassemblant des militants et des représentants d'ONG, elle a plaidé pour une régulation des réseaux sociaux.
Évoquant un bruit inattendu pendant son discours, Janja s'est tournée vers le ciel, a ri et a lâché : « Je crois que c'est Elon Musk ». Elle s'est ensuite redressée et a assené avec force : « Je n'ai pas peur de toi non plus. Va te faire foutre, Elon Musk ! » Un cri d'encouragement a jailli de l'assistance, illustrant un fort soutien de la part des présents.
En réponse, Elon Musk, via son compte X, a réagi avec des rires, commentant que « Ils vont perdre la prochaine élection ». Cette remarque, faisant référence aux risques politiques à venir pour le Brésil, soulève des questionnements sur la dynamique entre Musk et le gouvernement brésilien.
Musk entretient une relation tumultueuse avec le Brésil, particulièrement à la suite de la suspension de X pendant 40 jours par le juge de la Cour suprême Alexandre de Moraes, qui avait jugé le réseau social complice de la désinformation. Musk a vivement critiqué le magistrat, le qualifiant de « censeur » et le comparant à Voldemort, le célèbre antagoniste de la saga Harry Potter.
Suite à la suspension, X a été contraint de supprimer des comptes liés à des activités de désinformation, principalement associés à des partisans de l’ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro. En conséquence, Musk a dû payer de lourdes amendes et nommer un nouveau représentant légal avant que la suspension ne soit levée le 9 octobre.
L'incident a provoqué des réactions politiques au Brésil. Jair Bolsonaro a déclaré sur X : « Nous avons déjà un autre problème diplomatique ». L'avocat de Bolsonaro, Fabio Wajngarten, a exprimé ses inquiétudes quant aux répercussions possibles des propos de Janja sur les relations entre le Brésil et les États-Unis, suggérant que l'insulte pourrait être interprétée comme une « incitation à la haine ». Cela met en lumière non seulement les tensions entre les personnalités politiques, mais aussi les défis diplomatiques auxquels le Brésil pourrait faire face sur la scène internationale dans un contexte déjà tendu.