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VIDEO. Top 14 : "Un spectacle", "un sketch", "on se fait entuber"... La violente charge contre l'arbitrage d'un international français

2024-10-07

Auteur: Philippe

Les Toulonnais, après avoir dominé le match, sont rentrés avec un goût amer de leur déplacement à Clermont, où ils ont été battus à la dernière minute par l’ASM (18-19). Les conditions climatiques étaient difficiles, mais cela ne semble pas euphémiser la frustration des joueurs et du coach.

Une décision arbitrale contestée est survenue lorsque le RCT a attendu une pénalité qui ne s'est jamais concrétisée, après avoir initié un ballon porté. Au lieu de cela, l’arbitre Adrien Marbot a signalé une pénalité contre les Toulonnais pour un déblayage illégal dans un ruck. "Ce n'est plus un maul", a-t-il clamé, provoquant la colère de Pierre Mignoni sur le bord du terrain.

Après le match, le manager varois était en émoi et a peine pu cacher sa frustration. Son état d’énervement a été tel qu’il a nécessité l’intervention de certains joueurs pour le raisonner, alors qu’il semblait prêt à confronter directement l'arbitre.

Dany Priso a ensuite pris la parole pour exprimer le sentiment général de l’équipe devant les caméras de Canal +. "C’était un spectacle ce soir, un sketch", a-t-il déclaré avec véhémence. "On agit comme dominants tout au long du match mais les décisions ne vont pas dans notre sens. On se fait entuber, mais c’est comme ça, c’est le sport. On va travailler et revenir plus forts."

Un message puissant qui reflète la frustration des équipes souvent confrontées à des décisions arbitrales controversées. Ces incidents soulèvent une question plus large sur la formation des arbitres et le recours à la technologie dans le rugby, une pratique utilisée dans d'autres sports pour garantir l'équité.

Quant à Pierre Mignoni, lors de sa conférence de presse post-match, il a choisi de tempérer ses émotions. "Je ne parlerai pas de ma colère ce soir, il est important de rester digne," a-t-il déclaré, tout en annonçant son intention de revoir les vidéos du match pour mieux analyser les décisions. Mais cette rencontre n’est qu’une illustration de la pression qui repose sur les épaules des arbitres, surtout dans des compétitions aussi disputées que le Top 14.