Violences à Amsterdam : Bruno Retailleau signale un tweet d'une députée LFI à la justice pour "apologie du crime"
2024-11-09
Auteur: Léa
Les violences survenues à Amsterdam suscitent de vives inquiétudes au sein de la classe politique française. Deux jours après une attaque violente contre des supporters du Maccabi Tel-Aviv, le ministre français de l'Intérieur, a annoncé sur le réseau social X avoir signalé à la justice un tweet de Marie Mesmeur, députée LFI, pour "apologie du crime".
Dans son tweet, Mesmeur soutient que les supporters israéliens n'ont pas été attaqués en raison de leur judaïsme, mais parce qu'ils étaient racistes et soutenaient un génocide, en réaction à un message de Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, qui avait dénoncé les violences subies par ces supporters dans les rues d'Amsterdam.
Le Premier ministre néerlandais, Dick Schoof, a condamné ces "attaques antisémites contre des Israéliens", les qualifiant d'inacceptables. La maire d'Amsterdam, Femke Halsema, a également exprimé son horreur face à cette "explosion d'antisémitisme" qui, selon elle, ne devrait plus jamais se reproduire.
En parallèle, une enquête a été ouverte par la police néerlandaise. Mercredi, des affrontements isolés avaient eu lieu entre des supporters de l'Ajax, du Maccabi et du clubs turc de Fenerbahçe, engageant des tensions exacerbées. Des supporters du Maccabi avaient été vus brûlant un drapeau palestinien et vandaliser un taxi, ajoutant à un climat déjà tendu.
Le lendemain des violences, des groupes d'individus ont attaqué des supporters du Maccabi à plusieurs reprises dans différents quartiers de la ville, utilisant des scooters pour fuir rapidement les lieux après chaque incident. Cinq personnes ont nécessité une hospitalisation brève suite à ces échauffourées. En conférence de presse, la maire a décrit ces actes comme ciblant spécifiquement les supporters israéliens, qui ont été frappés et agressés par des groupes organisés. La police a lancé un appel au public pour soumettre toute vidéo liée aux violences survenues, intensifiant ainsi l'enquête.
L'ampleur de ces incidents soulève des questions sur la montée des tensions entre communautés à travers l'Europe, alors que des États comme la France cherchent à réagir face à l'escalade de l'antisémitisme.