La célèbre Barkley Marathon a lancé ses défis mardi en fin de matinée (16h37 heure française), marquant ainsi le début d'une épreuve considérée comme l'une des plus difficiles au monde.

Alors que la première boucle a été complétée, un premier bilan a été dressé au camp de base du Frozen Head State Park. D'après Keith Dunn, proche de l'organisateur Gary Cantrell, connu sous le nom de Lazarus Lake, seulement dix coureurs sur les 40 initialement engagés ont réussi à terminer cette première boucle dans le temps limite de 12 heures.

Les temps des deux plus rapides sont impressionnants : 9h44'55 et 9h44'57.

Cependant, parmi ces dix coureurs, un seul a décidé de ne pas reprendre le départ pour la deuxième boucle, laissant ainsi 9 participants encore en lice.

Dans la nuit, Dunn a révélé que 14 coureurs avaient atteint le camp de base après avoir dépassé le délai, tandis que 16 continuent la course, mais comprendront qu'ils seront disqualifiés à leur retour au « yellow gate ».

Ce manque d'orientation a été particulièrement frappant pour certains, qui ont suivi un vétéran qui apparemment a pris un mauvais chemin, provoquant la frustration de Laz.

Un autre point d'intérêt est l'absence d'informations concrètes sur Aurélien Sanchez, qui reste incertain quant à sa participation.

Cependant, la présence de Claire Bannwarth, la première Française de l’histoire à participer à cette épreuve mythique, est désormais confirmée.

Sa présence est particulièrement symbolique, car elle incarne l'esprit résilient des ultra-traileurs français.

Fait marquant, cette année marque la première participation d'un coureur zambien, ce qui montre l'internationalisation croissante de l'événement.

La Barkley Marathon continue d'attirer des coureurs du monde entier, consolidant sa réputation comme test ultime de la résistance humaine et de l'endurance.