Coût exorbitant : La sécurisation des JO et JOP de Paris 2024 atteint 1,4 milliard d'euros !
2024-11-19
Auteur: Emma
La sécurisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) de Paris 2024 a suscité de vives inquiétudes et interrogations dans un contexte international marqué par la menace terroriste. Avec une cérémonie d’ouverture inédite prévue sous forme de parade nautique sur la Seine, les défis sécuritaires ont été au cœur des préoccupations des organisateurs, soutenus par les pouvoirs publics.
Finalement, l’événement s’est déroulé sans incident majeur, mais le coût de la sécurité pour l’État français est impressionnant, atteignant une estimation globale de 1,4 à 1,5 milliard d’euros. En revanche, les précédents gouvernements n’avaient jamais fourni de chiffres précis concernant les répercussions financières de cette « assurance sécurité olympique ».
Pour donner un ordre d’idée, l’État avait alloué 1,13 milliard d’euros pour la construction des infrastructures des sites olympiques et paralympiques, ainsi qu’un apport de 158 millions d’euros au budget du Comité d’organisation des Jeux (Cojop).
Concernant l'implication de l'armée, elle a mobilisé environ 15 000 soldats par jour, représentant près de 20 % de la force opérationnelle terrestre. Le coût estimé de cette mobilisation, selon le Général Thierry Burkhard, pourrait atteindre entre 300 et 400 millions d'euros. Par ailleurs, la police et la gendarmerie ont déployé en moyenne 35 000 agents chaque jour durant l'été, représentant 1,14 milliard d'euros en charges financières, dont 814 millions pour la police nationale et 327 millions pour la gendarmerie.
Il est important de souligner que ces chiffres ne prennent pas encore en compte la contribution de l’armée de l’air, qui a mobilisé près de 9 000 aviateurs. Les dépenses continues liées à la sécurité reflètent la détermination de la France à garantir un événement international sans précédent et sécurisé, tout en soulevant des questions sur la gestion budgétaire et les priorités étatiques. Le rêve olympique pourrait bien s’avérer un cauchemar financier.