Dans une déclaration choquante, DJ Snake a affirmé lors de son apparition sur Nastalk, une émission sur Twitch diffusée le 19 novembre, qu'il aurait été contacté par l'Elysée pour retirer un tweet le concernant. "Moi je ne suis qu'un DJ, normalement ce n'est pas mon taf d'aller tweeter le président Macron et de me retrouver dans des sauces. Mais j'ai envie de rencontrer personne. Juste, mettez fin à ça", a-t-il lancé, visiblement agacé par la situation.

L'Elysée a rapidement rejeté ces accusations, précisant qu'il "n'a pas été demandé de supprimer des posts". Cependant, le palais n'a pas nié avoir eu des échanges avec l'artiste. Cet incident a suscité une onde de choc sur les réseaux sociaux, de nombreux utilisateurs condamnant ce qu'ils considèrent comme une menace à la liberté d'expression. Des élus, notamment le député de la France Insoumise, Antoine Léaument, ont également dénoncé ce qui est perçu comme un "scandale".

DJ Snake, qui a toujours été un fervent défenseur de la cause palestinienne, a intensifié ses prises de parole sur les réseaux sociaux depuis le début du conflit israélo-palestinien. Il a notamment écrit, le 16 octobre 2023, un message sur X pour appeler à "stopper le génocide à Gaza". Son engagement ne se limite pas simplement aux réseaux sociaux, puisqu'il a aussi prévu de participer à une série de concerts de charité visant à soutenir les victimes du conflit.

Cet épisode met en lumière non seulement la position des artistes face aux enjeux politiques, mais également la pression croissante exercée sur les figures publiques pour qu'elles tacitent leurs opinions sur des questions sensibles. DJ Snake, en exprimant son indignation, pourrait bien devenir le visage d'un mouvement plus large d'artistes se levant pour défendre leurs droits à s'exprimer sans crainte de représailles.