Le président américain Donald Trump a récemment déclaré qu'il envisageait de transférer les individus reconnus coupables de vandalisme contre les véhicules et les infrastructures de Tesla vers des prisons au Salvador, où ils pourraient purger des peines allant jusqu'à 20 ans.

Cette annonce fait suite à une série d'attaques de plus en plus violentes ciblant la société d'Elon Musk, incluant des incendies criminels réalisés à l'aide de cocktails molotov dans plusieurs États. Un tel niveau de violence a conduit Trump à qualifier ces actes de "terrorisme domestique" sur sa plateforme Truth Social, soulignant ainsi la nécessité de mesures dissuasives sévères.

Il a également mentionné la possibilité que ces délinquants soient envoyés dans le centre de confinement contre le terrorisme (Cecot) au Salvador, une prison tristement célèbre pour sa surpopulation et d'extrêmes conditions de détention.

Une telle proposition a suscité des réactions enflammées de la part d'organisations de défense des droits civiques, qui voient en cette décision une violation des protections constitutionnelles américaines, notamment le droit à une procédure régulière et la prohibition de peines "cruelles et inhabituelles".

Dans un retournement inattendu, le président salvadorien Nayib Bukele a exprimé sa disponibilité à accueillir ces criminels américains dans ses prisons, en échange de compensations financières destinées à renforcer le système carcéral local. Cette offre soulève alors des questions éthiques et juridiques complexes.

La situation actuelle reflète les tensions croissantes entre la législation américaine et les réalités carcérales de pays comme le Salvador. Alors que certains voient cette initiative comme une manière de renforcer la loi et l'ordre, d'autres la considèrent comme une dérive dangereuse vers l'externalisation des peines. À mesure que cette histoire se développe, il est clair que le débat sur la réponse appropriée au vandalisme et aux crimes violents sera intensément surveillé dans les mois à venir.