Une ONG surveillant le conflit en Syrie a rapporté que deux individus avaient perdu la vie dans des frappes israéliennes à la frontière libano-syrienne, peu après l’annonce d’un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah. Selon l’Observatoire syrien des droits de l'homme, les frappes avaient ciblé le point de passage frontalier Al-Arida ainsi que Daboussiyeh et Jussiyeh dans la province de Homs, entraînant la mort de deux membres des forces syriennes.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est déclaré optimiste quant à cet accord, espérant qu'il mettra un terme à la violence et à la souffrance des populations des deux pays. Il a également exhorté les parties concernées à respecter tous les engagements pris dans le cadre de cet accord. La FINUL, force de maintien de la paix de l'ONU au Liban, est prête à soutenir son application.

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a noté que cet accord de trêve apporterait un certain réconfort aux civils affectés par des mois de conflit dévastateur. Cependant, il a souligné que cette initiative était venue trop tard. La diplomate de l’ONU, Mme Hennis-Plasschaert, a ajouté que cet accord crucial pourrait être le point de départ d'un processus essentiel pour garantir la sécurité des civils des deux côtés de la Ligne bleue, ligne de démarcation entre le Liban et Israël.

Cependant, le Hezbollah maintient sa présence dans le sud du Liban malgré la résolution 1701, qui stipule que seules les forces de l'ONU et de l'armée libanaise peuvent y opérer. L’interaction militaire entre Israël et le Hezbollah a considérablement augmenté depuis la guerre de 2006, et la tension actuelle suscite des inquiétudes dans la région.

Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’Union européenne, a salué cet accord, le qualifiant de soulagement, surtout dans une situation déjà désastreuse au Moyen-Orient. Il a remercié la France et les États-Unis pour leur rôle dans la médiation. Il a également appelé à une responsabilité politique accrue de la part du Liban, en l'invitant à élire rapidement un président, pour restaurer la souveraineté du pays.

Comme prévu, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a salué le cessez-le-feu comme une étape déterminante pour la stabilité régionale, exprimant sa gratitude envers la France et les États-Unis pour leur implication. De nombreuses voix internationales se sont élevées pour souligner l'importance de garantir un retour à la paix dans la région en renforçant les capacités des forces libanaises et en travaillant sur un développement économique durable. En parallèle, des pourparlers se poursuivent pour un cessez-le-feu à Gaza, une région également ravagée par la violence.

Les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron ont affiché leur intention de veiller au respect intégral de cet accord de cessez-le-feu, affirmant leur engagement à éviter tout nouveau cycle de violence dans la région. Les deux leaders ont souligné leur volonté de travailler ensemble pour restaurer la tranquillité et la sécurité dans cette zone fragile.