À l'ONU, la France a révélé travailler avec les États-Unis pour instaurer un cessez-le-feu temporaire de 21 jours entre Israël et le Hezbollah afin d'éviter une guerre au Liban. Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, a affirmé lors d'une réunion du Conseil de sécurité que d'importants progrès avaient été réalisés ces dernières heures. "Cette plateforme de cessez-le-feu serait rendue publique prochainement", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, prévoit de se rendre aux États-Unis pour l'Assemblée générale de l'ONU où il va s'exprimer. Pendant ce temps, les appels à la désescalade se multiplient, notamment après que l'armée israélienne ait annoncé des préparatifs pour une possible incursion au Liban. Cette annonce a suscité des inquiétudes quant à un embrasement régional.

Les tensions montent alors que l'Iran a mis en garde Israël, exigeant qu'il cesse ses attaques au Liban et à Gaza. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que le soutien des États-Unis et du Royaume-Uni à Israël donnait carte blanche à ce dernier pour agir de manière agressive.

Les déclarations d'Israël se veulent apaisantes, affirmant qu'il ne cherche pas une guerre totale, malgré les frappes intensifiées contre le Hezbollah, un mouvement qu'il accuse d'être derrière les attaques récentes. En réponse, le président du Conseil des ministres libanais, Najib Mikati, a appelé à la communauté internationale pour qu'elle prenne des mesures immédiates contre les agressions israéliennes qui, selon lui, représentent une violation flagrante des droits de l'homme.

La Chine a également critiqué les frappes israéliennes, affirmant qu'elles constituent un mépris du droit international. De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères a averti que le Proche-Orient est au bord d'une catastrophe totale et que l'Iran soutiendrait le Liban par tous les moyens nécessaires.

Les États-Unis, bien qu'ayant des préoccupations sur l'escalade, ont également déclaré qu'Israël a le droit de défendre son territoire contre le Hezbollah. Dans un climat de tension croissante, tous les acteurs régionaux sont appelés à s'engager résolument pour éviter une guerre qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la région. La situation humanitaire au Liban reste critique, avec des milliers de déplacés et une demande urgente d'aide humanitaire de la part des organisations internationales.