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Guerre en Ukraine : l'Europe se prépare au pire face à l'escalade militaire avec la Russie

2024-11-26

Auteur: Sophie

La situation sécuritaire en Europe, particulièrement en Ukraine, suscite une grande inquiétude. Les tensions avec la Russie, déjà élevées, ont pris un tournant alarmant avec une intensification des opérations militaires sur le front ukrainien. L'éventualité d'un désengagement partiel des États-Unis après l'élection de Donald Trump ajoute à l'incertitude.

1. Un cran de plus dans l'escalade

Les récentes actions militaires de la Russie, notamment le tir d'un missile balistique de dernière génération sur la ville de Dnipro, ont provoqué une onde de choc. Bien que ce missile, le « Orechnik », n'ait pas été équipé d'une ogive nucléaire cette fois-ci, le message du Kremlin est clair. Vladimir Poutine a menacé de frapper les pays qui permettraient à l'Ukraine d'utiliser ses missiles longue portée contre des cibles en Russie, après que Joe Biden ait donné le feu vert à Kiev pour agir.

Les Ukrainiens ont déjà utilisé des missiles AtacMS contre des installations militaires russes, et les conséquences ne tardent pas à se faire sentir, le ministère russe de la Défense annonçant des dommages et des blessés. Poutine a également demandé à ses généraux d'augmenter la production d'armements, alors qu'il évoque désormais la possibilité d'un conflit à portée mondiale.

2. L'Otan et le « scénario de guerre »

Le secrétaire général de l'Otan a affirmé fermement que « Poutine ne doit pas parvenir à ses fins ». À l'heure où l'alliance militaire se prépare à une escalade, des manœuvres militaires à grande échelle en Finlande testent l'interopérabilité de ses forces face à un environnement arctique hostile. Les ambassadeurs de l'Otan se sont récemment réunis pour discuter des demandes ukrainiennes de systèmes antimissiles avancés.

3. Concertation européenne continue

Suite à la réunion du G20 et d'autres rencontres stratégiques, des discussions s'intensifient en Europe. Les pays scandinaves et baltes se réunissent pour débattre du soutien à l'Ukraine et de la sécurité en mer Baltique. Pendant ce temps, Emmanuel Macron et Keir Starmer explorent des options pour offrir des garanties de sécurité à l'Ukraine, y compris la possibilité d'envoyer des troupes, en réponse à une éventuelle escalation.

4. « Si vis pacem para bellum »

Le vieux adage romain « Si tu veux la paix, prépare la guerre » prend une résonance particulière aujourd'hui. Tandis que certains dirigeants européens, comme Olaf Scholz, appellent à des discussions avec Poutine, la méfiance demeure. Après presque trois ans de guerre, les tensions restent palpables, et tout rapprochement semble inenvisageable. En attendant, la promesse de Donald Trump de résoudre le conflit rapidement est perçue comme illusoire, les dirigeants ukrainiens étant conscients que cela reviendrait à céder face à l'agression russe qui continue de se renforcer.

L'Europe, face à cette menace grandissante, doit se préparer à toutes les éventualités, et les décisions prises dans les mois à venir seront déterminantes pour la sécurité du continent.