Lors de sa visite aux États-Unis, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pris la parole devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, émergeant dans une période où le monde est principalement focalisé sur le conflit au Proche-Orient entre Israël et le Hezbollah. Malgré ce contexte, Zelensky a souligné avec insistance la nécessité de garder le conflit ukrainien au cœur des préoccupations internationales.

Pourquoi cette intervention est-elle cruciale ?

Zelensky souhaite présenter son « plan de la victoire » à la fois au président Joe Biden et aux membres du Congrès américain, avec l'objectif fervent de mettre fin à l'invasion russe. Face à une agression qui dure plus de deux ans, le président ukrainien a appelé la communauté internationale à exercer des pressions sur la Russie pour qu'elle renonce à ses ambitions. Dans ses déclarations, il a mis en avant que des pays comme l'Iran et la Corée du Nord sont devenus des complices en fournissant des armes à la Russie, exacerbant ainsi les souffrances en Ukraine.

Les mots puissants de Zelensky

« La Russie ne peut qu'être contrainte à la paix, et c’est exactement ce qu’il faut faire : contraindre la Russie à la paix », a martelé Zelensky. Il a ajouté que Moscou n’a aucune justification légitime pour collaborer avec ces pays, qui alimentent un conflit de grande envergure qui tue des innocents ukrainiens.

Réactions internationales

Suite à son discours, l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassili Nebenzia, a riposté en accusant les nations occidentales de détourner l'attention des véritables enjeux en insistant sur la situation ukrainienne. Par ailleurs, la Chine, représentée par Wang Yi, s’est distancée des accusations de soutien à la Russie, affirmant son engagement pour la paix.

L'appel d'Antony Blinken, le secrétaire d'État américain, à condamner fermement le soutien militaire iranien et nord-coréen a également retenu l'attention, soulignant que cela ne faisait qu'alourdir la souffrance des civils ukrainiens. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a rappelé la position indéfectible de la France envers l'Ukraine, insistant sur le fait qu’un éventuel accord de paix ne pourrait se faire qu’avec le respect du droit international et de l’intégrité territoriale de l'Ukraine.

L'avenir de la paix en Ukraine

Zelensky a également annoncé la tenue d'un deuxième « sommet de la paix », après celui de juin, où des pays comme la Chine, l’Inde et le Brésil seraient conviés. Il a exprimé sa conviction que la Charte des Nations Unies serait finalement appliquée pour mettre un terme aux hostilités.

En conclusion, Zelensky doit désormais rencontrer Joe Biden pour discuter de son « plan de paix » et prendre la parole devant le Congrès américain. Sa visite s’inscrit dans un contexte où la Maison Blanche cherche à préparer un nouveau paquet d’aide militaire de 375 millions de dollars, renforçant ainsi l'espoir d'un soutien continu face à l'agression russe.