Moscou rejette l'idée d’une partition à la Berlin post-guerre

La proposition de l’émissaire spécial américain pour l’Ukraine, Keith Kellogg, de diviser l’Ukraine en zones de contrôle à l’image de Berlin après la Seconde Guerre mondiale, suscite une vive indignation à Moscou. Rodion Miroshnik, ambassadeur itinérant du ministère des Affaires étrangères russe, a affirmé que cette idée serait inacceptable et pourrait conduire à une escalade dangereuse.

Kellogg a précisé sur le réseau social X que ses propos avaient été déformés, mais la réaction de Moscou témoigne d'une aversion pour une quelconque suggestion de scission.

Donald Trump appelle à trouver une solution rapidement

Dans cette atmosphère tendue, Donald Trump a exhorté le Kremlin à "se bouger" pour résoudre le conflit en Ukraine. L’administration Trump s'engage à mettre fin aux hostilités, en amorçant des discussions directes tant avec des responsables russes qu'ukrainiens, bien que ces pourparlers n’aient pas encore abouti à une cessation des combats.

Coalition européenne pour soutenir l'Ukraine

Face à la menace persistante russe, la France et la Grande-Bretagne envisagent la formation d'une "coalition de pays volontaires" pour envoyer des contingents en Ukraine si les combats s'arrêtaient. Cette initiative vise à dissuader Moscou d’un éventuel retour à l’agression.

L’UE prend des mesures pour une défense unifiée

Les ministres des Finances de l’Union européenne ont entamé des discussions sur la création d’un Mécanisme européen de défense (MED). Ce projet, inspiré par le modèle britannique, vise à faciliter les acquisitions d’armements pour les États membres sans accroître leur endettement.

L'idée d'un fonds intergouvernemental gagnerait du terrain, permettant à chaque pays de bénéficier d’une meilleure sécurité, notamment à travers l’acquisition commune de missiles et de systèmes satellites.

Préparation à une offensive russe à Kharkiv et Soumy

De leur côté, les autorités ukrainiennes alertent sur le lancement imminent d'une offensive russe dans le nord-est du pays, notamment dans les régions de Kharkiv et de Soumy. Les opérations militaires intensifient la pression sur ces zones, alimentées par des avertissements d’une augmentation de 30 % des assauts russes.

Une présence militaire post-conflit contestée

Enfin, l’idée d’une présence militaire de maintien de la paix en Ukraine après la fin des hostilités émerge parmi plusieurs pays occidentaux. Keith Kellogg évoque un scénario évoquant Berlin après-guerre, proposant de diviser le pays par un "mur" symbolique le long du fleuve Dniepr.

Cependant, cette proposition, bien que conçue pour rassurer Moscou, pourrait rencontrer des réticences, car Vladimir Poutine pourrait ne pas l'accepter.

Alors que les tensions continuent de monter, les acteurs internationaux s’efforcent de trouver des solutions aux multiples défis du conflit en cours.