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L'administration la plus antipalestinienne de l'histoire des États-Unis : ce qui nous attend

2024-11-24

Auteur: Marie

Depuis que George W. Bush a lancé, en 2001, sa "guerre globale contre la terreur", les États-Unis semblent avoir abandé tout espoir de résoudre le conflit israélo-palestinien de manière juste et équilibrée. Même Barack Obama, qui avait initialement obtenu des concessions, a mis en place en 2016 une aide militaire record à Israël, atteignant 38 milliards de dollars (36 milliards d'euros) sur dix ans, sans condition liée à la paix.

Donald Trump a approfondi cette tendance en reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël et en déplaçant l'ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem. Pendant ce temps, le consulat américain à Jérusalem-Est, qui servait la communauté palestinienne, a été fermé, aggravant encore plus les tensions.

Avec Joe Biden, la situation n’a pas changé. Au contraire, il a augmenté le soutien militaire, diplomatique et financier à la guerre que Benyamin Nétanyahou mène contre Gaza depuis octobre 2023. Les annonces concernant la composition de l’administration Trump à venir, qui semble se confirmer avec une majorité républicaine au Congrès, laissent craindre une approche encore plus ferme contre les droits des Palestiniens.

Une équipe complètement renouvelée

Donald Trump, qui prépare son retour en 2024, n'a pas réutilisé ses anciens conseillers pour gérer les affaires du Moyen-Orient. Même son gendre Jared Kushner, mandaté pour établir "l'accord du siècle" de 2020, n'a pas été reconduit. Cet accord, jugé inacceptable par les Palestiniens, proposait une Palestine fortement amputée dans la Cisjordanie, sans continuité territoriale. Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, a refusé de discuter d'un plan qu'il n'a pas été associé à la rédaction.

Dans un revirement inattendu, Trump a nommé Steven Witkoff, un homme d'affaires dans l'immobilier et partenaire de golf, comme nouvel envoyé spécial au Moyen-Orient. Avec peu ou pas d'expérience diplomatique, son rôle suscite des inquiétudes quant à la nature des négociations à venir. Cela rappelle l'approche de "l'art du deal", qui pourrait se transformer en une tentative de forcer les Palestiniens à accepter des conditions encore plus sévères que celles rejetées lors de ses précédentes initiatives.

L'attitude actuelle des États-Unis envers le conflit israélo-palestinien ne semble pas seulement persistante, mais elle s'intensifie. Les conséquences de ces décisions sont alarmantes : la paix dans la région devient une lointaine utopie, tandis que la tension et la violence risquent de s'accroître. Restez vigilant sur l'évolution de cette situation explosive.