Samedi 5 octobre, une scène explosive s'est déroulée à Paris lors de la séance de dédicace du livre *Transmania*, écrit par Marguerite Stern et Dora Moutot. 64 personnes se revendiquant de la mouvance antifasciste ont été interpellées aux abords de l'événement, provoquant un véritable tumulte à l'angle du boulevard Saint-Germain et de la rue du Cardinal Lemoine, dans le 5e arrondissement.

Ces individus, certains cagoulés et munis de matraques télescopiques, s'étaient rassemblés pour protester contre ce qu'ils qualifient de "transphobie" qui émanerait des deux auteures. Après l'intervention des forces de l'ordre, 35 personnes ont été placées en garde à vue tandis que le reste du groupe attendait d'être présenté à la justice, semant le chaos dans cette journée dédiée à la promotion d'un livre qui aborde les implications sociétales de l'idéologie transgenre.

Dora Moutot et Marguerite Stern ont réussi à poursuivre leur dédicace malgré ces événements troublants, exprimant leur choc face à la violence mais affirmant qu'aucune intimidation ne les empêchera de défendre leurs idées. "Je ne suis pas surprise de la violence de ces gens. Ils m'ont envoyé des menaces de mort et de viol depuis un moment. C'est troublant, mais je me sens chanceuse de ne pas avoir été blessée," a déclaré Moutot au Figaro.

Le climat d'anxiété persiste. Les auteures, qui avaient sollicité des mesures de protection auprès du ministre de l’Intérieur, ont récemment subi d'autres menaces. Des incidents similaires se sont produits auparavant, un épisode marquant ayant eu lieu lors d'une conférence à l'université d'Assas où des manifestants avaient crié des slogans violents à leur encontre.

Marguerite Stern a déploré la nécessité d'une protection renforcée, témoignant d'un climat de peur qui semble s'intensifier. "Chaque événement public que nous réalisons devient une opération à risque," a-t-elle affirmé, appelant à une prise de conscience sur la violence des groupuscules antifascistes.

L'arrestation de ces 64 personnes révèle la tension croissante autour des débats sur le genre et le féminisme, mais elle soulève également des questions sur la liberté d'expression en France. Les auteures, face à un système qui les stigmatise, continuent de revendiquer leur droit à s'exprimer librement.

La situation actuelle pourrait ne pas être isolée ; certains observateurs craignent une escalade des tensions entre ces mouvements radicaux, ce qui pourra avoir des répercussions sur la société française dans son ensemble. Restez à l'écoute pour découvrir comment cet affrontement entre idéologie et opinions pourrait redéfinir les limites de la société française.