Pascal Praud a exprimé son indignation ce lundi 25 novembre lors de son émission « L’Heure des pros » sur CNews, en réagissant à une séquence de l'émission télévisée « C politique » diffusée sur France 5. "La honte, hier soir sur le service public, la honte sur France 5 !" a-t-il lancé.

Il a fait référence aux propos tenus par Nedjib Sidi Moussa, invité de Thomas Snégaroff, qui a critiqué l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal. Sidi Moussa a évoqué l’affiliation politique de Sansal, affirmant qu’il alimentait un discours hostile envers les immigrés et les musulmans, en reprenant les idées d'Éric Zemmour. "Je ne dis pas que cela justifie un emprisonnement, encore une fois, je le répète, mes principes sont clairs là-dessus", a déclaré Sidi Moussa.

Pascal Praud a rapidement manifesté son indignation sur CNews. Il a qualifié l'acceptation de ces propos sur le plateau de France 5 de "choquante" et s’est interrogé sur le rôle de l’ARCOM dans ce contexte. "Que fait l’ARCOM ?" a-t-il demandé, tout en rappelant que Sidi Moussa, bien qu’étant un intellectuel ayant un doctorat en sciences politiques, avait justifié d’une certaine manière la détention de Boualem Sansal, le qualifiant d'écrivain d'extrême droite.

Cette polémique met en lumière un débat plus vaste sur la liberté d'expression et la responsabilité des médias dans la diffusion de discours qualifiés de haineux. En France, la question de la représentation des voix racisées et des immigrants dans les médias est souvent controversée, et cet incident pourrait raviver les tensions autour de ce sujet. Alors que des figures comme Praud continuent d'attirer l'attention sur des discours jugés inacceptables, il est crucial de se demander comment le paysage médiatique peut évoluer pour mieux représenter la diversité des opinions et des expériences dans la société française.