Le Rugby Club de Vannes a enfin décidé de sortir du silence après la récente décision de la Fédération Française de Rugby (FFR) d'ouvrir une enquête disciplinaire à l'encontre de son entraîneur Jean-Noël Spitzer. Cette décision fait suite aux déclarations enflammées de Spitzer suite à la défaite du RC Vannes contre l'Union Bordeaux-Bègles (UBB), où le club breton a vu un score de 29 à 0 à la mi-temps se transformer en une défaite 29 à 37 à domicile.

Spitzer, visiblement frustré par la tournure imprévisible du match, a remis en question le travail de l'arbitre, affirmant : "Des erreurs, il n’y a pas que les joueurs qui en ont fait ce soir... J’ai de la bouteille : un match télévisé le soir, l’arbitre qui voit le score qui se creuse pour une équipe qui doit jouer le titre… Il va rééquilibrer, évidemment." Ces propos n'ont pas manqué de susciter une vive réaction de la part de la FFR, qui a décidé de faire appel à la commission de discipline pour examiner son cas.

Dans un communiqué publié ce mercredi, le RC Vannes a expressément déclaré qu'il prenait note de la décision de la FFR. Le club a affirmé qu'ils "se tiendront à la pleine disposition de cette commission pour clarifier ces propos." En ajoutant que "ces déclarations ont été faites sur le coup de l'émotion après une défaite qui a vraiment touché l'équipe", Vannes a souhaité humaniser la réaction de Spitzer, bien que cela n'excuse en rien ses mots.

Cependant, la situation est délicate pour Spitzer. L'issue de cette enquête pourrait non seulement impacter sa carrière d'entraîneur, mais aussi l'avenir du club en raison de la pression entourant leur efficacité sur le terrain. Avec un calendrier chargé à venir, cette incertitude pourrait jouer en faveur ou en défaveur du RC Vannes. Ne manquez pas de suivre cette affaire de près, car les conséquences pourraient être bien plus graves que prévu.