Technologie

COP29 : 25 pays tournent le dos au charbon, une révolution énergétique est-elle en route ?

2024-11-20

Auteur: Michel

Les grandes lignes de l'accord

Les États signataires se sont accordés sur des principes fondamentaux :

- **Aucune nouvelle centrale au charbon** : Ces installations ne seront plus considérées dans leurs futures stratégies climatiques, sauf si elles intègrent des technologies avancées de captage et de stockage du carbone (CSC). - **Maintien de l'extraction et de l’exportation** : Cette décision ne concerne pas directement la production actuelle de charbon, révélant une volonté pragmatique face aux réalités économiques.

Analyse : une transition énergétique nécessaire mais complexe

Malgré la fermeture progressive des centrales à charbon dans certains pays, la demande énergétique mondiale reste élevée. En effet, en 2023, la consommation de charbon a même connu une hausse dans plusieurs régions d'Asie et d'Afrique, où les besoins en électricité continuent d'augmenter. D’après des experts environnementaux, il devient impératif de changer cette trajectoire pour respecter les objectifs ambitieux de l'Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

L'Australie, qui est le premier exportateur mondial de charbon, a récemment affiché un changement notable dans sa politique énergétique, notamment avec l'arrivée d'un nouveau gouvernement travailliste. Ce dernier a annoncé des priorités axées sur la diversification des sources d'énergie. Cependant, l'engagement à renoncer au charbon ne s'applique pas aux exportations, elles demeurant vitales pour l'économie du pays.

De plus, l’initiative a attiré des pays émergents comme l'Angola, l'Ouganda et l'Éthiopie, qui se sont joints à l'alliance internationale « Powering Past Coal ». Ces nations, souvent en quête de financements pour leur développement, espèrent recevoir un soutien financier significatif de la part de pays plus riches. Pourtant, les promesses d'assistance financière, évoquées à hauteur de 440 à 900 milliards d'euros par an pour aider à cette transition énergétique, se font toujours attendre.

Conclusion